Deux études viennent d'éclaircir la manière dont les sauriens géants ont évolué, ont développé des ailes et ont fini par donner naissance aux oiseaux actuels
Pour comprendre cette petite blague... il faut avoir quelques informations scientifiques : les voici, fournies par Jean-Paul Fritz
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Que les oiseaux aient évolué à partir des dinosaures, ce n'est plus un secret depuis longtemps. L'archéoptéryx, mi-dinosaure mi-oiseau, longtemps considéré comme l'ancêtre de l'espèce, a vécu voici 150 millions d'années, mais il restait quelques zones d'ombre sur comment, à partir du cousin de T-Rex, on a pu arriver au petit frère de Titi.
Peut-on tracer la limite entre le dinosaure ailé et l'oiseau? Quand et comment les prédateurs géants disparus il y a 66 millions d'années ont-ils évolué pour donner naissance à la multitude d'espèces d'oiseaux que nous connaissons aujourd'hui?
Un nouvel arbre généalogique sans chaînons manquants
C'est là qu'intervient une équipe de chercheurs emmenée par Steve Brusatte, de l'université d'Edimbourg, qui vient d'établir l'arbre généalogique des dinosaures carnivores que sont les théropodes, plaçant ainsi les oiseaux sur la branche qui leur revient.
L'étude, qui vient d'être publiée dans la revue Current Biology, montre que les différents traits anatomiques des oiseaux, comme les plumes, les ailes et le bréchet (os caractéristique présent chez la plupart des aviens), ont tous évolué petit à petit chez leurs ancêtres dinosaures, et sur une durée de dizaines de millions d'années. Au fil du temps, certains dinosaures ont donc pris de plus en plus de caractéristiques d'oiseaux. Selon ces scientifiques, une fois que toutes les "pièces" nécessaires pour former un oiseau ont été obtenues, une explosion évolutionnaire s'est produite, amenant un acroissement rapide de la vitesse à laquelle les oiseaux ont évolué, amenant ensuite aux milliers d'espèces que nous connaissons aujourd'hui.
Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé la composition anatomique de plus de 850 caractéristiques physiques de 150 espèces éteintes, examinant les liens évolutionnaires entre les anciens oiseaux et leurs plus proches parents dinosaures. Le résultat, obtenu grâce à des techniques d'analyse statistique, c'est un arbre généalogique détaillé de la famille, à commencer par le "grand ancêtre", la famille des tyrannosaures. Arbre sur lequel il est "très difficile de tracer une ligne entre dinosaures et oiseaux".
"Il n'y a pas un moment dans le temps où un dinosaure est devenu un oiseau, et il n'y a pas de chaînon manquant entre eux", affirme Steve Brusatte. "Ce que nous considérons comme le squelette d'oiseau classique a été construit graduellement, sur une période de dizaines de millions d'années. Une fois qu'il a été entièrement assemblé, il a dévérouillé le grand potentiel évolutionnaire qui a permis aux oiseaux d'évoluer à un rythme démultiplié".
un autre d'arbre d'évolution, avec une vision plus large sur d'autres groupes (crocodiles etc...)
(pour plus de détails sur cette phrase "les oiseaux sont des dinosaures", voir en bas du lien suivant)
L'une des sondes envoyées en orbite autour de Mars a capturé cette image impressionnante.
On savait qu’il y avait de l’eau liquide sur Mars, on sait désormais qu’il y a aussi de la glace en quantité phénoménale. Les chercheurs de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont remarqué à la surface de la planète Mars un cratère rempli de glace.
La sonde Mars Express, lancée le 2 juin 2003, gravite autour de la planète rouge depuis 15 ans. Sa caméra à haute résolution a capté cette incroyable image : le cratère dans sa perspective, avec les accidents du terrain tout autour.
Ce cratère, large de 82 km, se trouve dans les basses terres du nord de Mars, juste au sud d’une vaste étendue de terrain dunaire qui entoure une partie de la calotte polaire nord de la planète (appelée Olympia Undae), sur la face cachée de la planète.
Le fond du cratère se trouve à environ 2 km de son rebord, et la motte de glace mesure 1,8 km d’épaisseur, quelle que soit la saison (parce que, oui, il y a des saisons sur Mars).
Il semble que cette énorme masse de glace s’auto-alimente : la glace refroidit l’air qui circule au-dessus du cratère, elle crée une couche froide qui s’affaisse en refroidissant, formant un bouclier naturel au-dessus de la glace qui ne chauffe pas, donc ne fond pas.
(Pluton n'est plus classée parmi les planètes du système solaire)
Il n'y a pas trucages ici... L'un de ces gnous s'est trouvé un bon poste d'observation (sans doute dans le but de répérer un éventuel prédateur)
document 167 : Un TSUNAMI sur le Lac Léman...
C'EST UN SCÉNARIO catastrophe que même Hollywood n'a jamais osé mettre en images. Et pourtant, il s'appuie sur des faits historiques.
Une équipe suisse de l'université de Genève a réussi à reconstituer le tsunami du lac Léman qui avait englouti sous les eaux une partie de la cité de Genève en l'an 563. L'écroulement d'un pan de montagne avait déstabilisé le delta et provoqué un tsunami à l'extrémité est du lac, engendrant une vague de 8 m de haut qui était passée par-dessus les murs de la vieille ville.
les tsunamis peuvent donc aussi être créés dans un lac par un gros glissement de terrain ou l’effondrement d’un bout de montagne.
Un tel événement est-il à nouveau possible ?
Oui! Il y a de grandes masses de sédiments accumulés sur les pentes du lac et il est certain que cela arrivera de nouveau, mais les scientifiques ne savent pas si cela se produira demain ou dans 1000 ans, et quels seront les impacts (nombre de victimes, effets sur des centrales nucléaires en aval..).
Les récits de l'époque
L'évêque Grégoire de Tours
« Alors il apparut un grand prodige au fort du Tauredunum, qui était situé au-dessus du Rhône, dans la montagne. Après avoir fait entendre pendant plus de soixante jours une espèce de mugissement, cette montagne se détachant et se séparant d'un autre mont contigu, se précipita dans le fleuve avec les hommes, les églises, les richesses et les maisons, et, lui barrant le passage entre ses rives qu'elle obstruait, refoula ses eaux en arrière; car cette région était enfermée de part et d'autre par les montagnes, du défilé desquelles s'échappe le torrent.
Alors, inondant la partie supérieure, ce dernier recouvrit et détruisit tout ce qui était sur les rives. Puis l'eau accumulée, se précipitant dans la partie inférieure, surprit inopinément les habitants, comme elle l'avait fait plus haut, les tua, renversa les maisons, détruisit les animaux; et elle emporta et entraîna tout ce qui se trouvait sur ces rivages, jusqu'à la cité de Genève, par suite de cette subite et violente inondation. Il est rapporté que là l'eau s'amoncela de telle façon qu'elle entra dans ladite ville par-dessus les murs. Ce qui n'est pas douteux parce que, comme nous l'avons dit, le Rhône coule resserré entre les défilés des monts, et n'avait aucune issue par où ses eaux interceptées auraient pu s'échapper, et parce qu'il déborda par-dessus la montagne abattue, et qu'ainsi il détruisit tout. Après que cela se fut passé, trente moines vinrent au lieu où s'était écroulé le fort, et en fouillant la terre qui était restée après la chute de la montagne, ils y trouvèrent de l'airain et du fer. Pendant qu'ils étaient ainsi occupés, ils entendirent le rugissement de la montagne comme auparavant. Mais comme ils étaient retenus par un excès de cupidité, une partie de la montagne qui ne s'était pas encore écroulée, tomba sur eux, les engloutit, les tua, et on ne les retrouva plus jamais. »
L'évêque Marius d’Avanches
«En cette année (563) l'imposante montagne de Tauretunum, dans le territoire du Valais, se précipita si subitement qu'elle engloutit un fort qui était proche, ainsi que des villages avec tous leurs habitants ; et elle agita tellement le lac qui, long de 60 milles et large de 20 milles, sortant de ses deux rives dévasta de très anciens villages avec hommes et troupeaux; il détruisit même beaucoup de lieux saints avec leurs desservants et il enleva avec furie le pont de Genève, des moulins et des hommes, et étant entré dans la cité de Genève, il y fit périr plusieurs personnes»
InSight est une mission d'exploration de la planète Mars développée par l'agence spatiale américaine (la NASA) qui a décollé le 5 mai 2018 et doit atterrir à la surface de la planète le 26 novembre 2018... aujourd'hui donc!
(source : Wikipédia)
Tous les détails sont ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/InSight
document 165 : Poussières d'étoiles
La science est une source d’étonnement inépuisable !
(une représentation du big bang : point de départ de l'évolution de notre Univers)
Les scientifiques estiment que plus de 90% de votre masse corporelle est en réalité de la poussière d’étoile.
La majorité des éléments qui composent notre corps (os, muscles…) sont faits de divers atomes et molécules qui ont été créés par les étoiles.
Mais il y a mieux ! En suivant la célèbre loi de Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme », il est possible d'imaginer que certains atomes de notre corps aient appartenus à d’autre formes de vies par le passé.
Ainsi, certains d’entre nous sont peut-être constitués d’atomes de… dinosaures (?!?)
Dans ses rencontres avec l'homme, le kraken serait capable de saisir la coque d'un navire pour le faire chavirer, le faisant ainsi couler et ses marins sont noyés et parfois dévorés.
Sa légende a pour origine l'observation de véritables calmars géants dont la longueur a été estimée de 13 à 15 mètres (40 à 50 pieds), tentacules compris. Ces animaux vivent normalement à de grandes profondeurs, mais ont été repérés à la surface et auraient « attaqué » des navires.
(source : wikipedia)
En cliquant sur cette image tu peux accéder à d'autres informations...
document 163 : Chapeau!
La Route du Rhum, c'est l'occasion pour certains marins de relayer des grandes causes de société : Maladie de Parkinson, chirurgie cardiaque, ou handicap sont notamment évoqués.
Sur une plage de Saint-Malo, deux hommes parlent de bateau, de voile, de météo marine, de mer.
Ces deux hommes que la vie n’a pas épargné, ce sont deux des 123 skippers à prendre le départ de la 11e édition de la Route du Rhum.
Pour Damien Seguin, né sans main gauche il y a 38 ans, c’est la suite logique d’une carrière professionnelle déjà auréolée de nombreux titres
(double champion paralympique lors des Jeux d'Athènes et de Rio et avait été médaillé d'argent aux Jeux de Pékin).
Fabrice Payen va tenter de démontrer, lui, qu'il est possible de traverser l'Atlantique en solitaire avec une prothèse de jambe.
Quand on connaît la difficulté de cette épreuve, on ne peut que leur dire... Chapeau!
(mais aussi "bonne chance")
document 162 : Le COELACANTHE
Cette semaine : regard d'un plongeur fasciné, en pleine observation d'un étrange poisson... le Coelacanthe!
A la recherche du Coelacanthe...
Laurent Ballesta : né le 15 mai 1974 à Montpellier, est un biologiste naturaliste marin français, spécialiste mondial de la photographie sous-marine.
Pionnier de la plongée profonde, Laurent Ballesta a réussi ce que personne n'avait fait avant lui : plonger à plus de 100 m de profondeur pour filmer les cœlacanthes dans leur milieu naturel. En 2013, avec des moyens vidéo lourds, l'expédition Gombessa a rapporté des images magnifiques, mais aussi exceptionnelles.
Les coelacanthes sont apparus il y a environ 410 millions d'années. Assez répandus dans divers milieux aquatiques, on les pensait éteints depuis le Crétacé (-145,5 millions d'années à -65,5 millions d'années), époque à laquelle ils pouvaient atteindre jusqu'à 3 mètres de longueur.
En 1938, un premier spécimen fut pourtant retrouvé à l'embouchure de la rivière Chalumna près des côtes de l'Afrique du Sud et un second en 1952 dans les eaux des Comores. Pour cette raison les coelacanthes sont parfois appelés des "fossiles vivants".
document 161 : Des enfants nés sans main : des malformations inexpliquées
Cette semaine : un mystère qu'il faudra résoudre
S'agit-il d'un scandale sanitaire ? Rien ne permet de le dire pour l'instant, mais les autorités sont en état d'alerte : des cas inexpliqués d'enfants nés sans main ou sans bras ont été observés dans plusieurs départements précis entre 2007 et 2015.
Des cas regroupés dans des SECTEURS restreints
Quatre cas sont signalés à Guidel (Morbihan), trois autres à Mouzeil (Loire-Atlantique) et sept autour de Druillat (Ain). Tant de cas regroupés dans des périmètres si resserrés ont alerté certains scientifiques.
Facteur commun : l'environnement rural, les produits phytosanitaires, comme les pesticides, sont soupçonnés, mais les autorités sanitaires démentent. Pour le moment, le mystère reste entier et aucune hypothèse n'est privilégiée pour expliquer l'origine de ces malformations.